ORGANISA. UN COMBAT DE LUTTE

Bonjour,


Vu le nombre de contacts que jai eu sur
la lutte erotique.

Je souhaite organiser un tournoi avec plusieurs mecs , les perdants devront faire les gages donner par les gagnants.

Tous ceux  qui sont intéressés  laisser moi vos coordonnees ds les commentaire ainsi que les gages que vous êtes pret  éffectuer.

Je vous contacterez pour mieux connaitre vos limites
ainsi que vos gouts .

Je suis du Limousin et plus précisément de Brive

Pensez à me laisser vos coordonnees pour que je puisse vous rappeler dans le lien suivant


Mise en relation ou organisation plan


Vendredi 8 mai 5 08 /05 /Mai 02:44

Il est parti. Sensation dingue de solitude et de vulnérabilité. Je pourrais chialer mais ça ne servirait à rien alors je commence à marcher sur le bord de la route découverte et sans végétation environnante. Je marche vite et mon pénis brinqueballe au rythme de mes pas. Je le regarde bouger à droite et à gauche, en haut et en bas pendant les déhanchements imposés par la marche et je me dis que tout mon problème vient de lui. C’est à cause de lui que je me suis mis dans une telle situation ….

Un bruit de moteur, la route tourne et je vois arriver un voiture de loin. Je plonge dans le fossé comme si j’avais reçu une décharge d’électricité. Je m’y accroupi en attendant que le véhicule passe. Au dessus de ma tête le bruit de la voiture se déplace et je l’entends qui s’éloigne. Premier incident évité. Je me regarde l’entre jambe et constate que la décharge d’adrénaline a accentué l’érection qui est devenue très solide. Ca n’arrange pas mes affaires.

Pas question de marcher dans ce fossé au milieu duquel beaucoup de flaques d’eau stagnent. Je remonte avec peine sur le bitume de la route et reprend ma progression. Combien de temps s’est passé depuis mon abandon ? Aucune idée. Il fait encore jour mais le soleil décline sérieusement et la nuit arrive par l’est.

Je marche entre l’herbe bordant la route et le goudron. Je marche vite et prend progressivement conscience de ce que je suis en train de faire. Le risque est énorme et inconsidéré. Je suis barge. Mais j’arrête de cogiter, ça ne sert plus à rien, je suis dans le fleuve et je dois le traverser, trop tard pour me demander pourquoi j’y suis entré.

Quelques petits arbres plantés dans un autre virage. Des tronc très minces qui ne me protègeront d’aucun regard. Je regarde ce que devient la route à l’horizon et observe que couper par un champ de maïs me permettrait de gagner du temps. Je descends le talus de la route et essaye de me frayer un chemin parmi les hautes céréales. La plupart sont plus hautes que moi. Les feuilles et les épis sont très desséchés et presque piquants si ce n’est tranchants. Je me faufile difficilement entre les plants car je dois souvent les écarter des mains pour éviter leur contact mais après mon passage ils se remettent en place et fouettent durement la peau. J’avance ainsi dopé par la volonté de circuler le moins mal possible entre les épis et celle aussi de sortir de ce champ le plus vite possible. Un moment je me dis que cette marche entre les pieds de maïs est une folie et que je ferai mieux de rebrousser chemin car je risque d’en sortir totalement hachuré par les blessures et les coupures mais impossible de retrouver la trace derrière moi et comme je ne vois pas où cette plantation s’arrête je décide de poursuivre. Dans ce combat incessant avec les feuilles de maïs les jambes et les côtes sont les premiers touchées mais le pénis est aussi blessé et je m’en suis pas rendu compte immédiatement. Plus la progression est difficile et plus je m’applique à me protéger des mouvements des feuilles dures que je provoque par mon déplacement. J’en ai oublié ma nudité, mon statut d’homme nu, le port du pénis érigé et maintenant strié de multiple rainures très rouges.

Je finis par sortir du champ et me retrouve sous le talus de la route au niveau du fossé. Il fait quasiment nuit et je m’arrête un instant, effrayé par ce qui vient de m’arriver, essoufflé par tant d’efforts. Je suis à genoux et tente de retrouver mes esprits. Devant moi une flaque d’eau. Un peu d’eau pour laver quelques plaies. J’observe ce corps qui est le mien mais qui d’une certaine façon est aussi au mec qui m’attend au rendez-vous. J’ai mal aux genoux et m’accroupis dans l’herbe pour inspecter Celui par qui tout est arrivé. Il est très rouge mais ne saigne pas contrairement à quelques blessures aux mollets et aux cotes. Je fait couler avec une main un peu d’eau fraîche dessus pour y calmer les démangeaisons et évite de trop le frôler.

L’air qui devient plus vif me rappelle que je suis nu dehors et cette impression me sort de mes méditations sur la présence de cette chose sur moi. Mais je reste encore un peu à le regarder car jamais je n’ai eu la sensation de le porter comme cette soirée là. Je me dis que c’est bien ce pénis qui m’a rendu intéressant aux yeux de celui qui m’attend. C’est cet organe qui souffre désormais par ces blessures superficielles et moi je dois l’aider. Cette eau fraîche lui fait du bien, l’apaise et le ravive. Mon boulot est de l’amener à ce mec à qui il appartient et qui l’attend sous un abris bus quelque part pas trop loin de cette flaque d’eau.

Il m’attend là-bas et je n’y suis pas encore …….

(III)

Il m’attend là-bas et je n’y suis pas encore …….

Je me relève et quitte le fossé pour remonter sur la route par le talus. Si je viens de traverser une épreuve ne suis pas pour autant quitte de ce que le mec attend de moi……. il faut que je le rejoigne. En marchant sur la route alors que la nuit tombe très vite je me dis que je suis perdu n’étant même plus sûr de la direction à prendre…..Est-ce à droite ? Est-ce à gauche ? Et si je repartais vers l’endroit où j’ai été lâché ? mais c’est par ici ou par là ? de toute façon ce serait fou, tout ce parcours pour rien !

Mais je n’ai pas le temps de ressentir cette angoisse plus longtemps. Une bagnole arrive, je la distingue par ses phares allumés, elle va dans la même direction que moi et risque de me rattraper très vite. Il y a un buisson et une touffe d’arbres à une bonne centaine de mètres et je cours pour atteindre cet endroit. Parfois je me retourne pour vérifier l’avancée de la voiture qui suit les méandres du bitume. Je dois courir plus vite. Les phares s’approchent pendant que mes skets crissent dans les graviers qui bordent la route. J’oublie qui je suis et ce que je suis devenu tout absorbé par la nécessité de fuir la rencontre avec cette bagnole. Le pénis déjà irrité commence à me faire mal tant il est secoué par ma course effrénée. Il pointe devant moi et se balance comme un manche à balais tenu debout sur la paume d’une main. Un point de côté s’installe qui m’empêche d’atteindre les buissons au bon moment. Ca y est, j’ai le bruit du moteur dans les oreilles …..

Coup de klaxon. Paralysie. La bagnole ralentit à mon niveau. Souffle coupé. La vitre du conducteur se baisse. Je continue à marcher vite et la voiture me suit. " t’as de belles fesses mais on n’est pas des pédés nous ! ". Les buissons arrivent et je me cache derrière eux totalement paniqué. La bagnole s’arrête. Debout, je vois la bagnole. Il y a deux mecs dedans qui m’invectivent. " on peut t’aider peut-être ? " Je m’accroupis de façon à ce qu’ils ne me voient plus du tout mais le haut de la tête doit dépasser du haut du buisson qui me sert de refuge car j’entends distinctement : " alors le mec à poil, il a des problèmes ? tu te crois intéressant peut-être ? …… Soit tu es barge, soit t’as des problèmes et tu es perdu. Si t’es perdu on t’aide, si t’es barge on te casse "

- Moi : laissez-moi

  • Eux : alors t’es barge mec
  • Cherchez pas à comprendre et foutez le camp !
  • C’est bon, on vient
  • Non non !

Un des mecs descend de la bagnole arrêtée sur le bas-côté et traverse la route jusqu’au buisson, l’autre le suit à quelques pas. Ils sont à une dizaine de mètres de moi et j’ai l’impression de n’être plus rien. La confusion qui m’envahit est extrême car leur présence me fait devenir ce que le mec qui m’a abandonné nu dehors attendait : me faire devenir un objet de découverte, un objet de scandale, un objet tout court.

  • Le 1er mec : putain il bande !
  • Le 2nd mec : silence
  • Moi : silence

Les deux mecs sont sidérés quand ils me découvrent ; comme s’ils tombaient sur une curiosité invraisemblable. Ils sont là devant moi et c’est péniblement que je cache avec mes mains l’érection du pénis qui ne m’a pas quitté depuis l’instant où j’ai été lâché. Je comprends devant les multiples interrogations que je devine dans leurs yeux que je ne suis plus un homme, mais un mâle, un mâle d’une race à part. Ils ont beau savoir ce qu’un mâle est, ils n’en sont pas moins interloqués de me découvrir nu dehors à une heure aussi tardive. Mon angoisse est à son comble alors que je comprends ce qui les interpelle autant : je porte sur moi ce phallus érigé qui dépasse des mains croisées et ils le voient. L’organe sexuel devient alors pour moi un animal parasite. Je me sens tout à coup un alien abritant sur lui corps étranger, comme une grosse sangsue accrochée sur moi et qui me pompe le sang, mon énergie intérieure, qui déforme à un point tel ma physionomie que je provoque l’effroi. Je comprends cela de moi en voyant les deux mecs radicalement sidérés pendant qu’ils constatent mon apparence si étrange et si peu commune. Totalement désarmé, je laisse tomber les bras et les mains le long du corps. Je me dis que j’apparais dans toute la crudité et la violence du rut animal et que le pire peut désormais se produire car la déformation de mon anatomie m’expose plus que ma nudité.

Un des mecs remarque que je suis blessé.

  • Le 1er mec : t’as la queue toute rouge, elle a été écorchée
  • Moi : c’est rien
  • Le 2nd mec (plus jeune que le 1er) au 1er : c’est degueu, on se casse
  • Le 1er mec au 2nd : ce mec est barge, t’as raison, mais on se casse pas
  • Le 2nd au 1er : on le laisse là comme si on avait rien vu, viens, on se casse
  • Le 1er à moi : t’as fait quoi pour être égratigné comme ça ?
  • Moi : j’ai traversé le champ de maïs là-bas
  • Le 1er : t’es barge mec, complètement renversant. Pourquoi tu fais ça ?
  • Moi : c’est comme ça, cherche pas à savoir, je peux pas en dire plus

Je suis dévisagé, scruté des pieds à la tête. Le plus âgé cherche à percer le mystère de ma nudité tandis que le second est gêné par ma présence. Plus que jamais j’ai la sensation d’être un ver de terre devant ces deux mecs qui m’enveloppent de leur silence, de leurs interrogations écœurées, de leur mépris.

  • Le 1er : tu t’es vu au moins, tu sais au moins à quoi tu ressembles comme ça ?
  • Moi : vous auriez pas du me voir, c’était mieux
  • Le 1er : mais là on te voit et t’es dégueu, mon pote a raison
  • Moi : vous n’êtes pas obligés de regarder
  • Le 2nd au 1er : je veux pas rester, je veux pas qu’on reste là
  • Le 1er au 2nd : oui c’est malsain. On se casse et on le laisse, il est pitoyable.
  • Le 2nd au 1er : t’as vu ses poils de bite ?
  • Le 1er au 2nd : laisse ça, il est barge ce mec
  • Le 1er à moi : t’es ravagé mec, j’ai même plus envie de te casser, on t’aidera pas. Tu te démerdes. T’es malade.

Le 1er prend le second par le bras pour retourner vers leur bagnole mais le plus jeune ne bouge pas tout de suite. Il reste devant moi. " pauvre tafiole ! ". Il me crache dessus et se décide à suivre son pote. Ils traversent la route. Encore 10 secondes au plus à tenir et ils ne seront plus là. J’entends hébété le bruit de l’éloignement de la voiture et m’écroule derrière les buissons.

Cette rencontre m’a considérablement choqué. Je me dégoûte. L’horreur me prend lorsque je regarde la bite toujours dressée de façon altière et éhontée car j’ai désormais la certitude de porter sur moi un être vivant que je ne peux ni maîtriser ni dompter, qui n’est pas à moi et qui me rend inhumain. J’essaye de retirer la morve du crachat de la poitrine et du cou et utilise pour ça des feuilles du buisson derrière lequel je me trouve encore.

Le mec à qui je vais porter ce membre accroché sur moi a réussi ce qu’il voulait. Mais comment lui raconter tout ça ? Il verra les égratignures mais il ne verra pas le face à face avec les deux mecs qui désormais doivent bien rigoler…. C’est hagard que je décide de reprendre la route.

Je ne sais pas combien de temps je dois encore marcher …

(IV)

Je ne sais pas combien de temps je dois encore marcher …

La nuit est totalement tombée, une nuit sans lune et ce sont les lignes blanches de la route qui guident mes pas. Il commence à faire plus froid ce qui me force à trotter à petites foulées sur la macadam. Mon souffle est court à cause de l’émotion que je n’arrive pas à gérer. Elle se transforme petit à petit en véritable panique quand j’imagine qu’une autre rencontre est encore possible. J’allonge et accélère les enjambées et me mets très vite à courir mais rapidement le poing de côté se réinstalle et je dois m’arrêter. Je me raisonne accroupi sur le bord de la route, une main posée à terre pour maintenir l’équilibre : " tu as ce que tu veux ! tu es devenu ce que ce mec veut de toi, tu ne peux plus faire marche arrière, accepte ton sort " Je reprends mon souffle ainsi et me remet à marcher.

J’avance maintenant, halluciné par la prochaine rencontre avec celui qui m’a voulu nu et par ma soumission, pressé de lui montrer ce que je suis devenu. Un train passe et ne cherche même pas à me cacher. Sûr que depuis les wagons quelques voyageurs me verront malgré la nuit grâce à l’éclairage intérieur mais leur vision ne sera que subreptice et que verront-ils vraiment ? La vitesse de la rame ne rend-elle pas toute vision précise improbable ? La lumière du compartiment n’est-elle pas trop fugace pour rendre possible une image nette ? Et par rapport à la rencontre avec les deux mecs, le fait de croiser ce train m’apparaît finalement comme un amusement…..Je me sécurise, ratiocine pour me tranquilliser, prend de la distance par rapport à ma nudité et dans l’obscurité totale une fois le train passé je m’apprête à repartir vers mon rendez-vous mais à peine sorti de ma réflexion je m’aperçois que le pénis érigé a cédé. Il s’est flétri, recroquevillé, écroulé.

Je suis soulagé. Même si je reste porteur de pénis, ce dernier est redevenu normal. Il est pendouillant entre mes jambes mais comme le prépuce n’a pas retrouvé sa position protectrice il garde un air de grosse nouille épaisse à la terminaison énigmatique. Si je n’éprouve plus l’angoisse de défier les passants à cause de cet engin dur et rougeâtre dressé vers les étoiles sans que je ne puisse rien faire, je n’en demeure pas moins en situation préoccupante car toujours nu dehors et visible par n’importe qui. L’incongruité de ma nudité m’apparaît alors cruellement car elle est avilissante et aliénante. Je relis la rencontre des deux mecs à l’aune de cette découverte sur ce que le mec m’attendant veut de moi : si les femmes nues pullulent dans les médias, les hommes nus y sont totalement absents car l’image qu’ils véhiculent est intolérable et même dans l’intimité d’un couple il n’est pas certain que les partenaires s’attardent sur l’anatomie de l’homme. M’obliger à être nu est donc une façon de me plonger dans l’abîme du mépris ou de la curiosité malsaine. C’est ainsi que je ne deviens plus qu’un porteur de bite et cela efface toutes les autres dimensions de ma personnalité. Me faire vivre cette réalité est une façon très forte de me posséder, accepter de me livrer à une telle volonté est une façon de me donner……. Ce pacte avec le diable m’apparaît alors en pleine lumière …….

En pleine lumière !

________________________________________________________________________

(V)

En pleine lumière !

Des phares viennent de s’allumer soudainement derrière moi et m’arrosent comme un éclair qui ne cesse pas. Une voiture est à l’arrêt de l’autre côté de la route sur le bord du talus qui, plus large à cet endroit, permet le stationnement. Elle dirige vers moi un faisceau de lumière. Je plonge sur le côté presque instantanément pour échapper à cette source éclatante qui joue le rôle d’un révélateur de ma nudité en pleine nuit. A terre je regarde l’origine du triangle éclairant auquel j’échappe pour l’instant et qui agit sur moi comme un puits obscure et sans fond. Incapable de quitter mes yeux des phares de la voiture, je suis le papillon de nuit attiré par l’ampoule électrique et qui cherchant à s’en approcher, risque de se brûler gravement la chair à son contact.

Apparemment j’ai réussi à échapper à l’éclairage direct mais je n’en reste pas moins très visible car je me trouve dans le halo qui entoure la zone la plus dense des rayons révélateurs. Mon ombre apparaît sur le sol en même temps que les parties les plus exposées de mon corps se dessinent presque distinctement bien que d’autres disparaissent dans une quasi obscurité. Je me retrouve sur le gravier bordant la route à l’image du papillon exposé, les ailes épinglés pour mieux rendre visible son corps et le dessin de ses deux ailes.

" Alors tu bandes plus ? "

Je comprends que cette bagnole était garée à cet endroit, dans le noir, et ses phares m’ont éclairé quand je suis passé. En d’autres termes, elle m’attendait. La parole qui m’est adressée me pique au vif (les épingles du papillon...) et me confirme que je suis attendu.

C’est lui, c’est le mec vers lequel je vais.

  • Moi : non le train m’a déconcentré et elle est ramollie depuis
  • Lui : oui j’ai vu
  • Tu m’attendais ?
  • Oui, ça commençait à faire long, je suis venu voir où tu en étais
  • Je remonte dans ta voiture ?
  • Silence de sa part
  • Je peux monter ou pas ?
  • Son silence dure
  • Lui : il est 22h45 mec, ça fait une heure un quart que t’es lâché et je n’ai pas encore profité de toi.
  • Moi : je devais te retrouver à l’arrêt de bus
  • C’est bien là que tu me retrouveras
  • Mais alors pourquoi t’es venu ici ?
  • Pour profiter de toi connard
  • Je me dis qu’il projette un plan malsain mais ne dis rien
  • Lui : Tu vas rester là de l’autre côté de la route et te mettre debout, surtout ne viens pas vers moi
  • Moi : Et toi tu fais quoi ?
  • T’inquiète pour moi ………. Tu verras bien !

Je me relève et une fois debout j’enlève avec les mains le gravier qui s’est collé ou incrusté dans la peau des fesses ou des cuisses. A peine ai-je achevé de me nettoyer brièvement que les phares s’éteignent et que plus rien ne se passe. L’obscurité m’enveloppe et le silence me force à me concentrer sur ma respiration. Mon cœur bat la chamade et comme ce moment me semble durer très longtemps c’est le souffle de l’air sur la peau qui me tient éveillé.

Je sais qu’il est là, à 3 ou 4 mètres de moi de l’autre côté du virage. Je devine à peine sa bagnole et l’ombre de son profil à l’intérieur. L’immobilité m’oblige à changer de jambe d’appui et pendant que je cherche un nouvel équilibre je perçois qu’il est en train de chercher quelque chose dans la boite à gants. Puis il cesse de bouger et il n’y a plus que les feuilles des arbres au loin qui produisent comme un souffle léger rompant le silence. Dans ce cadre lugubre je suis un corps nu comme à ses premiers jours mais ses aspérités, sa pilosité, son sexe en relief et sa peau désormais en chair de poule sont ceux d’un corps d’adulte rendu indécent à dessein.

Il ouvre la fenêtre de sa bagnole et pointe sur moi un rayon lumineux très précis. Je comprends qu’il a été chercher une sorte de lampe de poche et qu’il la braque sur moi. De loin il inspecte les détails qui l’intéressent et reste longtemps avec la lumière sur mon visage. Il descend vers l’entre-jambes et tarde tout autant sur la zone génitale et absolument érogène. Je me sens lardé d’ une multitude de rayons perçants qui parviennent à lire en moi et à découvrir ce que je ne veux pas livrer : la gène, le malaise, l’embarras et finalement la honte d’être regardé avec autant d’insistance et de précision. C’est pendant qu’il se concentrait à l’aide de sa lampe braquée sur ma gueule et mon sexe que celui-ci s’est remis en position verticale après avoir décrit un demi-cercle devant mon bas ventre. Cette modification s’est réalisé très vite sous les yeux du mec qui avait pu suivre le mouvement comme s’il avait une poursuite de scène entre ses mains. L’installation du rut à cause de cette lumière sur moi m’a replongé dans cette stupeur inquiétante que je connaissais déjà devant le spectacle que j’offrais.

  • Lui : sautille !
  • Moi : comment ?
  • Sautille en restant sur place !

Je commençais donc à sautiller sur le gravier bordant la route. Les baskets crissaient sur le sol pendant que mes mollets fournissaient le mouvement qui animaient verticalement tout mon corps. Il réussit à élargir le spectre de son éclairage et pu certainement me regarder en entier et je compris très vite que c’était le paquet qui remuait très vite et de façon très ample qui l’intéressait le plus. Il dit juste : " tient, c’est assez marrant ça " et comme je m’arrêtais de sautiller, il me demanda me poursuivre cette gymnastique ridicule. Les jambes se fatiguaient sérieusement à force de faire ces petits mouvements avec les talons et le bout des pieds mais comme il poursuivait son observation minutieuse et de plus en plus amusée je devais poursuivre les mouvements grotesques.

Il semblait ne pas se lasser de regarder le paquet sursauter vivement au rythme de mes quasi trépignements. La bite était devenu raide comme un spectre mais elle ne signifiait aucune noblesse particulière de celui qui le porte ! Les couilles étaient devenues très molles à cause de leurs battements constants et elles avaient finis par s’allonger beaucoup plus qu’à l’accoutumé. Le tout produisait maintenant de petits bruits riches mais graves à chaque mouvement qui devenaient de plus en plus irréguliers à cause de la fatigue. S’il fixait toujours très nettement les parties charnues et rougies, il n’hésitait pourtant pas à regarder mon visage qui devait traduire mon épuisement progressif. Il devait profiter de ma fatigue visible car je n’arrivais plus à garder le rythme des tressautements et il devait raffoler de mes chairs en mouvement comme un grand lambeau frappant maintenant contre mon ventre à chaque poussée sur le bout des baskets. Les organes virevoltaient de façon saccadée et la bite gonflée était projetée régulièrement dans toutes les directions. J’osais un moment baisser la tête pour me rendre compte de ce qui m’arrivait plus bas et je vis tournoyer ma bite dans tous les sens. Éclairée par la lampe de poche encore dirigée vers cet endroit stratégique, je la vis toujours aussi à vif qu’au moment de la traversée du champ et les mouvements que je lui imposais réveillaient sa sensibilité extrême. Les couilles suivaient d’autres directions par rapport à la bite et c’est en découvrant la réalité de mon sexe ainsi secoué que je compris qu’il devait assister de loin et au cœur de la nuit à un spectacle des plus originales dont j’étais l’acteur principal.

  • Lui : ça fait vraiment un drôle d’effet !
  • Moi : (silence entrecoupé de fortes respirations)
  • T’es bien comme ça, ça me plait, continue !
  • Je suis fatigué
  • Alors fais semblant de courir mais toujours sur place, ça te détendra
  • (Je change de mouvement et monte les genoux en l’air l’un après l’autre)
  • Ah c’est bien aussi comme ça, t’es super comme ça
  • (L’épuisement me saisit tout à coup à force de monter mes genoux au niveau du ventre)
  • Putain t’es trop bien, t’es vachement marrant ! (Il tient sa lampe de poche et la pointe précisément vers mon sexe gigotant, il s’est accoudé pour cela à la portière de sa voiture, le menton sur son avant-bras et regarde le pantin que je suis se désarticuler de plus en plus)
  • J’en peux plus !
  • Pas moi mec, c’est très mystérieux ce que je vois, on dirait que t’as un petit balais entre les jambes que t’arrives pas à garder en équilibre, il va bientôt tomber
  • Faut que je reprenne mon souffle !
  • C’est bon, arrête-toi mais tu remets ça dans 5 minutes, c’est trop kiffant de te voir comme ça, tu te donnes à fond et ta bite est super bonne à regarder.

Oui, j’étais l’acteur principal mais pas la pièce maîtresse.

(VI)

Oui, j’étais l’acteur principal mais pas la pièce maîtresse.

Pour retrouver mon souffle j’avais mis mes mains sur les genoux et c’est doucement que je reprenais mes esprits. Il éteignit sa lampe de poche et la nuit fut à nouveau totale. Ma respiration qui se régulait progressivement emplissait le silence de son rythme profond et lui, toujours accoudé à la fenêtre de sa porte, devait profiter de mes expirations quasiment animales.

  • Lui : Traverse la route et approche-toi
  • Moi : (Je me redressai et marchai vers lui sur le bitume)
  • Faut que je touche, amène ta viande !
  • (Je me plantais devant lui pendant qu’il allumait le plafonnier dans sa bagnole)
  • Tes grelots sont tout rouges mec (Il les pris à pleine main et s’amusa à secouer tout le paquet comme s’il voulait le décrocher)
  • Aïe aïe aïe, arrête, je suis déjà blessé là
  • Ah bon pourquoi ?
  • C’est quand j’ai traversé le champ de maïs tout à l’heure
  • Oui je vois, tu as des rainures rouges mais ça t’empêche pas de bander, t’es trop con (Il saisit la pine et commença à la manipuler doucement)
  • Moi : pas trop vite, ça fait mal
  • Lui : c’est pas mon problème, c’est le tien, par contre la bite que tu portes m’appartient et j’en fais ce que je veux

Pendant qu’il triturait le prépuce au bout du gland avec ses deux mains depuis l’intérieur de sa bagnole, l’ambiance à l’extérieur changea rapidement….. des phares au loin étaient visibles et se dirigeaient vers le virage où j’étais posté. Il s’en aperçu très vite et éteignit le plafonnier. Grand silence.

Je voulais lui proposer d’entrer dans sa bagnole mais préférai ne rien dire et attendre son initiative. Les phares approchaient et faisaient des méandres dans l’obscurité en suivant les virages que j’avais emprunté à pieds plus tôt dans la soirée. Parfois le faisceau lumineux qui irradiait balayait le terre-plein où la bagnole était stationnée et à côté de laquelle je me tenais mais je me disais que la distance était encore trop grande pour que les passagers puissent distinguer quelque chose. Mais bientôt ils pourraient discerner des détails …. Il fallait faire vite…

J’attendais toujours qu’il dise quelque chose quand il se décida à parler :

  • Lui : tu retraverses et tu te tiens de l’autre côté du virage
  • Moi : mais ils vont me voir !
  • Tu te débrouilles, tu descends pas du talus, tu restes à côté de la route, je veux regarder ça
  • Putain tu peux pas me faire faire ça ….. déjà que deux mecs m’ont trouvé tout à l’heure …
  • Connard ! et c’est maintenant que tu me dis ça ! …… tu me raconteras ça après, la bagnole arrive, vas-y !

Lui était dans le noir total assis dans sa bagnole et moi dehors, tout autant dans le noir mais à l’extérieur du virage. Le stress me faisait réfléchir et je compris très vite que les phares de la voiture me croiseraient inévitablement quand elle entamerait la courbe de la route. J’apparaîtrai tel un ver aux passagers du véhicule qui se dirigeait vers moi ; une seconde rencontre était probable mais ce coup-ci, sous les yeux du mec qui avait décidé de regarder comment j’allais gérer cette ignominie d’être découvert nu en pleine nuit.

Je me dis qu’il fallait éviter le pire et je mis mes mains devant les parties pour cacher ce que je ne voulais pas montrer à ces passants qui ne demandaient rien. Les deux mecs rencontrés un peu plus tôt avaient déjà été choqués et avaient été méprisants, je ne voulais pas revivre ça.

La voiture avançait toujours (évidemment !) et désormais la rencontre allait se faire très vite. Je me préparais en fermant les yeux et en imaginant ce qui allait se passer. J’allais être balayé par la lumière des phares ……Puis j’entendis le bruit du moteur s’approcher, les pneus sur la route, ….., j’ouvris les yeux d’un dixième de millimètre et compris que j’étais parfaitement éclairé par la bagnole qui arrivait en face. Dans ma confusion je préférais cacher mon visage et je le mis dans mes deux mains.

J’avais fait le choix –pas très réfléchi !- de cacher ce que j’avais de plus personnel et donc de laisser ce que j’avais de plus indécent à l’air libre. Ne pas être reconnu …. telle était ma décision au moment où la panique m’avait envahi. Ces instants se déroulèrent très rapidement mais à l’échelle de mon angoisse cela parut une éternité.

Pendant que la bagnole s’approchait, c’était comme si je n’avais pas été là, j’avais réussi à suspendre ma conscience de ce que j’avais consenti à être pour le mec qui me regardait depuis l’obscurité. Mais en même temps je me rendais bien compte que je représentais quelque chose de trop scandaleux et finalement j’étais partagé entre une honte qui me tenait au ventre et une neutralité d’objet qui se révéla vite une protection d’une piètre efficacité. Alors que la bagnole était exactement à mon niveau et comme j’écartais légèrement les mains je vis la réalité qui me plongea dans un effroi insondable : la bite que je portais n’avait jamais été aussi éruptive et j’eus véritablement la sensation que quelque chose sortait de moi, c’était une muqueuse de mon métabolisme interne qui se projetait au dehors et qui provoquait la nuit, les passagers de la voiture, les étoiles, la nature. Elle était véritablement debout entre mes deux jambes comme un cobra qui se dresse pour attaquer une proie. Je ne pouvais que laisser faire et me laisser voir dans cet état inhumain.

Coups de klaxon, plusieurs ; freinage, arrêt de la voiture ; voix dans la nuit ; la voiture m’a dépassé mais elle est à l’arrêt ; insultes qui ne peuvent être adressées qu’à moi ; je ne bouge absolument pas, sensation que je flageole sur les jambes ; des mots me sont envoyés ; silence et immobilisme chez le mec qui me détaille depuis la zone d’ombre ; mon phallus est irrigué des fortes pulsations sanguines provenant du muscle cardiaque, il est secoué de micro tressaillements qui ne cessent de me rappeler qu’il est là, présent sur moi ; mes yeux restent fermés …….

Mes yeux restent fermés mais plus pour longtemps ……

Par jeux-gages-exhib-voyeur-fantasme
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